La science et les nouvelles technologies ont permis à Alain, 58 ans, de retrouver la vue, en tout cas partiellement, qu’il avait perdu il y a 10 ans.

Atteint par une rétinopathie pigmentaire, il est désormais capable de localiser et toucher des objets grâce à l’optogénétique.

L’opto …. ?


Dans la vision normale, les photorécepteurs de la rétine utilisent des protéines capables de réagir à l’énergie lumineuse, les opsines, qui fournissent des informations visuelles au cerveau via le nerf optique. Afin de restaurer la sensibilité à la lumière, le patient s’est vu injecter le gène codant pour l’une de ces protéines, appelée ChrimsonR, qui détecte la lumière ambrée, décrit l’étude, réalisée par des équipes françaises, suisses et américaines, et publiée dans la revue Nature Medicine en mai dernier.


Les scientifiques ont ensuite laissé pendant 5 mois le corps d’Alain produire suffisamment de cette protéine, et c’est équipé de lunette avec caméra, que les premiers essais ont pu être réalisés.


C’est mon cerveau qui voit. Ça donne des images qui sont très particulières : je vois les choses scintiller. Ma perception, c’est de la lumière qui vibre.


Même s’il ne détecte pas encore les couleurs, c’est une belle promesse d’avenir pour les quelques 15000 Français qui souffrent de cette maladie.

Sources Lci.fr