L’Association du transport aérien international (l’Iata) qui regroupe 290 compagnies, met en avant des explications sanitaires et économiques.
Selon l’Iata, le risque de transmission dans les avions « est faible. » Les raisons invoquées : « Les passagers regardent devant eux avec peu d’interaction en face à face » et « les sièges font barrière », énumère-t-elle. De plus, « la ventilation de l’air se fait de haut en bas, réduisant une possible transmission vers l’avant ou l’arrière de la cabine ». Enfin, « sur les avions les plus récents, les filtres sont d’une qualité équivalente à celle d’un bloc opératoire. »
Laisser un siège vide entre chaque passager engendrerait « des augmentations drastiques de coûts. » Les tarifs des billets pourraient alors augmenter de « 43 à 54 %, selon les régions, juste pour couvrir les coûts » opérationnels, estime l’Iata.
En revanche, l’Iata prône le port du masque pour les voyageurs et l’équipage (déjà obligatoire en France), un contrôle de la température, des procédures d’embarquement évitant les contacts, la limitation des déplacements pendant le vol, une restauration à bord »simplifiée » et des nettoyages plus fréquents et plus poussés des cabines.
À suivre…
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