« La feuille d’écolier découpée a été plaquée, à hauteur des yeux, à l’aide d’un simple morceau de scotch. Après une longue journée de travail, l’aide soignante, surprise, s’approche de ce mot laissé sur la porte de son domicile. Sur le papier, quelques lignes rédigées au stylo bille lui sont directement adressées.

Choquée, Sophie Rainoldi pense avant tout à une blague, avant d’être envahie d’une très vive colère : « Je ne suis pas une terroriste mais un personnel soignant ! », s’exclame-t-elle au téléphone. « J’applique scrupuleusement les règles d’hygiène. Je laisse ma blouse au travail. Je m’y lave les mains et dès que je rentre du boulot, je me douche. »

Beaucoup d’entre nous les applaudissons tous les soirs. Cette aide-soignante a eu cette désagréable, très désagréable, surprise quand elle est rentrée chez elle, après une journée de travail que l’on peut imaginer fatigante. J’ai honte pour la personne qui a écrit cela… 

 

 

 

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