Parce qu’il ne faut pas oublier…
Émile Zola, écrivain respecté, a sacrifié sa gloire dans l’affaire Dreyfus. Aussi célèbre que ses romans, son « J’accuse…! » a marqué l’histoire.
L’affaire Dreyfus entraînera l’auteur engagé dans une écriture encore plus radicale. Militaires, tribunaux, Zola prend la plume et accuse. Cette lettre, adressée au Président de la République Félix Faure, fait alors la une de L’Aurore.
Le capitaine Alfred Dreyfus est condamné le 22 décembre 1894 à l’unanimité pour trahison « à la destitution de son grade, à la dégradation militaire et à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée, c’est-à-dire au bagne en Guyane. (Il n’est pas condamné à mort, cette peine ayant été abolie pour les crimes politiques depuis 1848.)
Il faudra attendre 1906 pour que Dreyfus, condamné de nouveau au terme d’un second procès non moins inique puis gracié, soit réhabilité par le gouvernement. Et ce, grâce au lieutenant-colonel Georges Picquart qui a également découvert que le véritable traître était Ferdinand Walsin Esterhazy.
Quatre ans après son J’accuse…!, Émile Zola est retrouvé chez lui, asphyxié par une cheminée obstruée. Crime ou accident ? Sa mort a toujours gardé une part de mystère…
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