L’humanité a épuisé toutes ses ressources renouvelables pour l’année 2019…
Pour tenir le rythme de notre consommation actuelle de ressources, il faudrait 1,75 Terre, selon WWF.
La date survient de plus en plus tôt. Lundi 29 juillet marque « le jour du dépassement », annonce le Global Footprint Network. »A l’échelle de la planète, nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature peut nous offrir au cours d’une année », détaille l’ONG WWF dans un communiqué. « Quant à nos émissions de gaz à effet de serre, elles ont été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber. »
L’année dernière, le jour du dépassement avait été établi au 1er août. Si la date n’a bondi cette année « que » de deux jours par rapport à l’année précédente, elle a « dramatiquement avancé dans l’année » ces dernières décennies : il y a 20 ans, en 1999, le jour de dépassement avait été fixé au 29 septembre, soit deux mois plus tard.
Dans les années 70, au tout début de cet outil permettant de concrétiser la surconsommation dont fait preuve l’humanité dans son ensemble, ce jour oscillait entre fin décembre et début novembre, avant de survenir de plus en plus tôt dans l’année, presque en continu, à partir de 1983.
Michael Shellenberger, directeur du Breakthrough Institute, conclut :
«Laissons tomber l’empreinte écologique et commençons à mesurer directement notre empreinte carbone. Et utilisons des mesures plus significatives pour vérifier si notre exploitation des terres, des forêts, des mers, est faite de façon durable.»
En effet, les impacts environnementaux (par exemple la pollution ou l’épuisement de l’eau liés à l’agriculture) ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’empreinte écologique.
Lire l’intégralité de l’article franceinfo : Environnement : jour du dépassement
également l’article de Slate FR : jour du dépassement : mode de calcul